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Publié le 17 juillet 2025– Mis à jour le 17 juillet 2025
Portrait d'alumni #3 : Sara
La Faculté des études internationales et interculturelles souhaite mettre à l'honneur Sara, alumni de LEA en commerce international.
Sara, peux-tu nous raconter ton parcours ?
J’ai fait une licence LEA en anglais et allemand et après je me suis orientée vers le parcours tourisme et culture. Je l'ai fait tout de suite après le bac, donc à l'époque c'était via APB, l'ancêtre de Parcoursup ! J'avais fait ce choix parce que je savais pas du tout vers quoi je voulais m’orienter. Je sortais d’un bac ES (économie et social) parce que je n’ai pas spécialement la fibre scientifique ni littéraire. Par contre, je suis bilingue à la base français et néerlandais et trilingue grâce à l'anglais, qui m'a toujours permis de faire le lien entre mes deux langues d’origine. Pour moi c'était important aussi de garder ce côté linguistique dans mes études.
Mon choix de CY Cergy Paris Université) n’était pas forcément lié à son emplacement car je savais que j'allais déménager ! J'ai choisi cette université à Cergy parce que le parcours était très orienté vers l’économie, donc naturellement, l’apprentissage serait aussi tourné vers l’économie de l’Allemagne, vers de la négociation, etc. ; c'est ce qui m'a attiré personnellement dans ce cursus.
Comme je souhaitais continuer en explorant des études de communication, j’ai finalement décidé de continuer avec une école de commerce à Sète, dans le sud de la France. Normalement, les écoles de commerce ne recrutent pas les universitaires, mais la dimension très économique de la LEA m’a permis de réussir le test d’entrée et d’y être acceptée.
Où est ce que tu en es maintenant dans ce parcours de communication ? Est-ce que c'est toujours un objectif de carrière ?
Aujourd’hui, je me suis vraiment spécialisée dans le marketing, donc je fais quand même de la communication parce que maintenant les entreprises ne font plus vraiment la distinction, surtout dans le sens marketing.
Je suis spécialisée en marketing digital, et je viens tout juste de rentrer en France !
J'ai fait un VIE (volontariat international en entreprise) de 2 ans en Allemagne dans une entreprise qui s'appelle SBM.
Je viens juste de rentrer, on m'a proposé un contrat local en Allemagne que j'ai refusé parce que j'avais besoin de rentrer en France, mais j'ai signé un CDD avec eux, donc là je suis encore sur le même poste que j'avais en VIE toujours pour l'Allemagne mais je suis en 100% télétravail en tant que coordinatrice marketing digital.
Outre l’aspect interculturel, qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?
Je pense que ce qui me plaît dans le marketing, c'est que c'est un peu plus touche à tout. Il y a la créativité qu'on retrouve aussi dans la communication mais aussi le
côté suivi et analyste de données.
Ça me plaît beaucoup de devoir réfléchir, d'où viennent les utilisateurs, ce qu'ils recherchent, ce qui manque aussi sur le site internet. J'analyse ce qui manque sur le site internet, ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et après je dois être créative pour rebondir et le fait que j'ai l'opportunité de rebondir, je peux intervenir et faire le test par moi-même sans avoir besoin d’externaliser.
Et en plus, je fais des campagnes publicitaires, principalement le site internet et c'est ce qui me plaît le plus dans mes tâches au quotidien.
Et plus largement, en quoi consistent les missions d’une responsable marketing digital ?
Alors il faut savoir que le marketing digital c'est assez précis. Quand j'étais à l’université, je voulais faire du marketing, mais je me suis rendu compte dans mon travail que ça ne veut absolument rien dire ! Sous un même mot, il y a énormément de métiers différents. Dans notre équipe marketing, nous avons deux chefs de produits, et deux personnes en marketing digital, ce qui montre la variété de postes possibles.
En quoi ta LEA Anglais Allemand à CY Cergy Paris Université t’a-t-elle servi pour ton poste de responsable marketing digital ?
Alors clairement les langues, ça, je m'en sers tous les jours. Même si je n’avais pas eu un poste en Allemagne, dans le marketing il y a énormément de termes anglophones par exemple.
Avoir l’anglais et l’allemand ça m'a beaucoup aidé à avoir mon poste en VIE parce que contrairement aux idées reçues, les Allemands ne parlent pas forcément anglais, donc c'est important de savoir parler allemand quand on va en Allemagne.
En plus, j'ai fait un master de 2 ans où j'ai pas du tout pratiqué l'allemand, donc vraiment mes connaissances d'allemand se sont faites pendant ma licence LEA !
J'ai vu la différence, par exemple, avec des personnes qui travaillent dans mon entreprise mais en France : il y a des personnes qui travaillent en France, qui ont fait de l'allemand à l'école sans forcément l'avoir étudié dans leurs études supérieures et ils ont beaucoup plus de mal. Ils sont assez étonnés que je comprenne aussi vite les termes très techniques, mais le fait d'avoir fait une LEA permet de ne pas être perdue au milieu du jargon professionnel !
Je pense également que le fait de partir à l'international, et d’avoir des cours de communication interculturelle pendant ma LEA m’ont beaucoup aidée.
La Communication interculturelle était un de mes cours préférés, donc j'ai été très assidue, et ça m'a énormément aidée à comprendre les différences de façon de penser entre mes collègues Allemands et mes collègues Français. Ça me permet même de faire l’intermédiaire entre eux pour les aider à mieux se comprendre dans leurs façons de travailler respectives.
C’est très épanouissant de me sentir en maîtrise de ce type de sujets tout en étant dans une autre culture au quotidien.
Aurais-tu un conseil à donner aux personnes qui se lancent dans une Licence LEA ?
Pour les premières années, je dirais qu'il faut s'accrocher et c'est normal de pas savoir où on va, surtout en première année ! Moi, j'étais très perdue.
Je me disais « est ce que j'ai bien fait de prendre une licence qui est aussi générale ? », « qu'est-ce que je vais faire comme métier après cette licence ? »
Et en fait il y a déjà assez de choses à penser en débutant ses études supérieures ! C’est un gros changement de passer en université. Je leur conseillerais donc de ne pas trop se mettre la pression là-dessus et de penser une année à la fois.
En deuxième année, il est possible de choisir une mineure qui donnera plus de clarté sur le parcours : Commerce international, Culture et Tourisme, Enseignement ou Médias et société dans le monde.
Et je conseillerais vraiment d'aller aux cours magistraux ! (CM) J'ai vu la différence. J'ai fait partie de ce groupe de personnes qui ne sont pas beaucoup à faire tous les CM mais par contre j'ai vu une énorme différence avec mes amis à qui je donnais mes fiches et mes cours de CM et qui pouvaient par exemple pendant les périodes de partiels, les réviser du matin au soir sans comprendre ce que j’avais compris en allant aux cours. Ça me laissait finalement le temps de prendre des pauses dans les révisions pour sortir et être plus sereine.
Et puis on peut avoir l’impression que toutes les matières ne sont pas utiles, car il y a beaucoup de sujets différents. Par exemple, je me souviens quand j’ai commencé les CM de comptabilité, je me suis dit « mais qu'est-ce que ça a à voir avec le tourisme et la culture ? » Et en fait non, ça m'a énormément servi, vraiment même en master et maintenant dans ma vie. Donc je conseille de pas forcément faire des choix et de laisser une chance à toutes les matières.
La perspective de dormir deux heures de plus est toujours tentante, mais après c’est potentiellement quatre jours de révision en plus ! (rires)
Et je pense la première année, vraiment, il faut essayer de le plus possible d'enlever la pression ! C’est dommage de voir que certains étudiants partent non pas parce que c’est trop compliqué, mais parce qu’ils se stressent tellement qu’ils n’y arrivent pas.
Je me disais « est ce que j'ai bien fait de prendre une licence qui est aussi générale ? », « qu'est-ce que je vais faire comme métier après cette licence ? »
Et en fait il y a déjà assez de choses à penser en débutant ses études supérieures ! C’est un gros changement de passer en université. Je leur conseillerais donc de ne pas trop se mettre la pression là-dessus et de penser une année à la fois.
En deuxième année, il est possible de choisir une mineure qui donnera plus de clarté sur le parcours : Commerce international, Culture et Tourisme, Enseignement ou Médias et société dans le monde.
Et je conseillerais vraiment d'aller aux cours magistraux ! (CM) J'ai vu la différence. J'ai fait partie de ce groupe de personnes qui ne sont pas beaucoup à faire tous les CM mais par contre j'ai vu une énorme différence avec mes amis à qui je donnais mes fiches et mes cours de CM et qui pouvaient par exemple pendant les périodes de partiels, les réviser du matin au soir sans comprendre ce que j’avais compris en allant aux cours. Ça me laissait finalement le temps de prendre des pauses dans les révisions pour sortir et être plus sereine.
Et puis on peut avoir l’impression que toutes les matières ne sont pas utiles, car il y a beaucoup de sujets différents. Par exemple, je me souviens quand j’ai commencé les CM de comptabilité, je me suis dit « mais qu'est-ce que ça a à voir avec le tourisme et la culture ? » Et en fait non, ça m'a énormément servi, vraiment même en master et maintenant dans ma vie. Donc je conseille de pas forcément faire des choix et de laisser une chance à toutes les matières.
La perspective de dormir deux heures de plus est toujours tentante, mais après c’est potentiellement quatre jours de révision en plus ! (rires)
Et je pense la première année, vraiment, il faut essayer de le plus possible d'enlever la pression ! C’est dommage de voir que certains étudiants partent non pas parce que c’est trop compliqué, mais parce qu’ils se stressent tellement qu’ils n’y arrivent pas.
Quelques mots pour conclure ?
J’ai fait une licence LEA en anglais et allemand et après je me suis orientée vers le parcours tourisme et culture. Je l'ai fait tout de suite après le bac, donc à l'époque c'était via APB, l'ancêtre de Parcoursup ! J'avais fait ce choix parce que je savais pas du tout vers quoi je voulais m’orienter. Je sortais d’un bac ES (économie et social) parce que je n’ai pas spécialement la fibre scientifique ni littéraire. Par contre, je suis bilingue à la base français et néerlandais et trilingue grâce à l'anglais, qui m'a toujours permis de faire le lien entre mes deux langues d’origine. Pour moi c'était important aussi de garder ce côté linguistique dans mes études.
Mon choix de CY Cergy Paris Université) n’était pas forcément lié à son emplacement car je savais que j'allais déménager ! J'ai choisi cette université à Cergy parce que le parcours était très orienté vers l’économie, donc naturellement, l’apprentissage serait aussi tourné vers l’économie de l’Allemagne, vers de la négociation, etc. ; c'est ce qui m'a attiré personnellement dans ce cursus.
Comme je souhaitais continuer en explorant des études de communication, j’ai finalement décidé de continuer avec une école de commerce à Sète, dans le sud de la France. Normalement, les écoles de commerce ne recrutent pas les universitaires, mais la dimension très économique de la LEA m’a permis de réussir le test d’entrée et d’y être acceptée.